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Vomis cerebral

Moi j’entends rien, vous voyez. Rien du tout. Y a toute la vie autour de moi qui me cri de jolies choses qui me pousse vers les chemins les plus doux, et moi je cours dans tous les sens et j’entends rien du tout. J’veux rien entendre. Dès que je repense à tes deux yeux de chats a seulement trois centimètres des miens, qui me regardaient pendant des minutes entières avec ce regard soutenu, plein de toute la curiosité du monde et d’une tendresse palpable, j’ai envie de me crever les yeux pour ne plus pouvoir les voir. Le bonheur, c’est trop flippant. J’suis pas prête. J’suis pas équipée pour l’inconnue plein de promesse que tu as foutue sous mes doigts. Ces mêmes doigts qui te pincent pour que tu t’en ailles. Fuis moi et ne reviens pas. Laisses-moi te regretter en paix. Laisses-moi être malheureuse.

Alors voilà, j'ai choisit l’autre que toi, sans autre critère de sélection que la proximité physique. Parce que je vous aime tous les deux, de toute façon. C’était lâche de ma part, et tu te dois de me détester pour ca. Tu vois, je ne suis pas celle que tu croyais. J’ai toute la faiblesse du monde entre mes mains, et je m’en sers bien comme il faut.

Tu seras pour toujours l’endroit où ça brille, le possible de l’inimaginable. Et peut être que la vérité c’est que c’est trop beau pour le gâcher. Si on essaye, si je cours te rejoindre comme toutes mes nuits me disent de le faire, peut être qu’on va tout gâcher. Je préserve soigneusement notre petit coin de paradis. Ce samedi matin complètement *le mot n’existe pas* et je regrette de ne plus avoir les couilles. Quelques années avant. En faite, avant Jérôme, je me serais jetée dans tes bras sans réfléchir un quart de seconde. Je me serais donnée toute entière. Et j’aurais pas eu peur.

Non, j’aurais pas eu peur.

Et aujourd’hui, je les ressens toutes ces putains de barrières autour de moi. Qui m’empêche d’être là, avec les autres. Je me bas contre le monde entier avec  la plus horrible de fierté mal placé. Et ca ne sers à rien, juste, je me fais des griffes, et puis aux autres aussi. J’arrive plus à m’ouvrir. C’est comme si moi, j’étais cachée dans un recoin de mon corps et que j’entendais quelqu’un d’autre prendre ma voix et parler tout haut,  et être incapable de la moindre concession, et j’ai envie de crier, moi qui suit bloquer a l’intérieur, mais putain cède, ouvre toi, écrase cette fierté inutile, tu te protèges de quoi bordel ? Y a que toi qui te fait du mal, tous les autres là, ils te veulent du bien, ils sont pas là pour te piller ton cœur, toute façon tout est pourris là dedans, ya rien de bon à prendre.

Ravale ta fierté, ou vomis là j’en sais rien. Putain mais crache, crache le ce morceau qui te fait être si dégueulasse.

Au final tu sais, je ne suis pas heureuse. Parce que Jérôme, malgré l’amour que je lui porte et les efforts qu’il fait, je le vois refuser tout ce que je suis. Refuser la gamine. Refuser la bordelique. Refuser pleins de petits bouts de moi. Je le vois regarder ces parts de moi avec dégout. Il tente de se persuader que ce n’est pas grave, qu’il y a le reste aussi. Que ca va marcher. Peut être qu’il a raison. Mais j’ai peur, j’ai peur de la suite, de me perdre, de ne pas t’oublier. J’ai peur de ma propre faiblesse et que tous les rêves que je fais me renvoient à ton visage. Parce que c’est toi qui les hante. Toi, comme pour me rappeler, tu l’as bien vu ta connerie connassse, ben prépare toi à l’insomnie parce que c’est tout ce que tu mérites.

Ya des matins, je voudrais ne jamais avoir goûté à ce bonheur là. Celui d'avoir été totalement moi même dans tes yeux. J'voudrais n'avoir jamais connu ça pour n'avoir rien à regretter. J'aurais pu être heureuse si je n'avais pas vu ce putain d'ailleurs dans le fond de tes yeux. Parce que ce que Jérôme m'offre aujourd'hui, ça aurait pu me rendre heureuse, je le sais très bien. La seule barrière entre ce bonheur et moi, ce ne sont pas des éffors en plus de sa part, mais seulement toi Adrien, rien d'autre.

Et malgré tout, je n’envisage pas de quitter Jérôme. Pas une seconde. Je l’aime d’une façon très particulière que je n’arrive pas à décrire. Je lui suis reconnaissante, je crois, de vouloir me garder si prêt de lui alors qu’il est évident que je me débats pour le tenir à l’écart, que je suis exécrable et pas présente du tout. Je suis attendris par sa patience et l’amour qu’il me porte et ce sentiment là me donne envie de m’adoucir et de m’occuper de lui. J’ai envie de l’aimer correctement. J’ai besoin de lui pour écrire l’histoire. Lui donner la fin qu’elle mérite, ou en tout cas essayer. On se doit bien ça lui et moi, d’écrire tous les deux la fin de l’histoire. Après ces milliards de péripéties. Après toutes les blessures. Alors peut être qu’on y arrivera pas, qu’on est pas fait pour s’aimer. Ou peut être qu’on ne se lâchera plus jamais, et que nos deux corps resterons liés jusqu’à la fin. Personne ne sait. Mais je veux essayer. Je ne le quitterais pas.

Parfois j’me dis que me connaissant, moi et mon esprit tordu, si je t’avais choisit toi, je rêverais de Jérôme, et j’écrirais sur lui là maintenant. L’insatisfaction chronique… Ou pas. Mon plus gros problème reste là, en faite. Savoir vraiment quel est le meilleur choix. Mon cœur je ne l’entends pas parler, et ma raison non plus. C’est plutôt j’en sais rien, le bordel sur les ondes, j’entends un mot sur deux, j’y comprends rien. Mes idées et mes sentiments ne comprennent pas la même chose, ne sont jamais d’accord, et change toujours d’avis. Non je ne suis jamais sur. Et c’est ça, je crois, le plus dure à vivre. J’ai vécu pendant plus de trois ans avec une seule évidence dans le cœur. Elle me brulait là à l’intérieur, et j’étais sur et certaine, ma main à couper et bla bla bla. C’était Jérôme. Rien que lui. Juste lui. Tout son être et son bonheur. La liste est longue.

Et putain, j’vendrais bien mon âme pour une évidence, là tout de suite.

Tu vois, le plus ironique dans l’histoire, c’est que maintenant tu es mon tu. Et je réalise enfin ce qu’il veut dire ce tu. C’est celui a qui je ne peux pas parler. Jérôme est donc devenu mon il, à force d’être toujours à mes côtés et à mon écoute. Et toi, a qui j’ai fait du mal, a qui je n’ose plus rien dire, ni écrire. Toi j’ai envie de te crier un milliards de choses tout en sachant que je n’ai pas le droit. Et te voilà mon tu, au milieu de tout ce bordel de mot et d’émotion. Alors oui c’est vrai, le tu n’es pas plus important que le il. Ils sont différents, c’est tout.

Alors a défaut de vouloir être heureuse, a parement, mon seul réconfort serait que vous trouviez le votre, Jérôme et toi. Si moi je ne peux pas, alors je m’efforcerais de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour vous donner le votre. Toi et ne t’écrivant pas. Et te laissant croire que je n’y pense plus et que tu n’es plus rien. Que je ne vaux pas la peine que l’on pense à moi.  Lui en étant là pour lui. La petite amie parfaite. Et attendre que peut être, votre bonheur me contamine.

On écrit soi même son histoire, pas vrai ? J’ai surement foiré mon nouveau chapitre…

Ecrit par ryne, le Jeudi 2 Septembre 2010, 15:24 dans la rubrique "Actualités".

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Commentaires

aphone

03-09-10 à 15:10

Je ne pense pas que tu aies "foiré" ton nouveau chapitre. Tu as simplement commencé un nouveau chapitre, qui est le tien, ça t'appartient, tu as choisi avec ton coeur, avec tes raisons, tu fais tes erreurs, tes bons choix, et c'est très bien. Tu es dure avec toi-même je trouve. Jérome compte beaucoup pour toi, c'est pas facile de tourner la page, surtout quand il fait tout pour te rappeler que "nooooooon tu ne peux pas m'oublieeeeeeeeer", bon ...

Mais ce qui serait bien, ça serait que tu fasses des choix qui te rendent heureuse =)
Donne-moi vite des nouvelles de ta vie !


Mini-Beille

16-12-10 à 17:51

Ton article me fait frissonner...

Pas de peur. Pas de froid. Mais de ce sentiment bizarre quand on a l'impression de lire ses propres pensées. Ce qu'on dirait si on était vraiment honnête avec les autres.

Toutes ces choses qu'on pense et qu'on ne dit jamais. Qu'on ne dira pas, par peur de blesser ou autrement, à demi-mots. Ce sont des choses qui font du bien à lire, et que tu décris très bien...


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