Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Page principale

L'être

Et puis c'est chacun sa merde. C'est comme ça et pour toujours Et on dirait qu'à l'allure où ça va, c'est plus nos rêves qui nous rapprocheront, mais seulement nos erreurs et nos regrets.

Aigreur bonsoir, comment vas tu?

J'aimerais savoir quand est ce qu'on arrive. Au bout de la psychose interdite et de la paranoïa inutile et solitaire. Quand est ce que je recommence à sourire sans que ça soit pour de faux?

Il y a trois mois on me disait. "Tu verras dans trois mois, comme tu l'auras oublié.". Et puis j'en suis au numero 7. Officiellement sans ses bras. Oficieusement beaucoup moins, forcement. C'est toute la nature de l'horreur qu'on a fait naître entre mes draps. Ma faute à moi.

Il est tellement loin. De mes mains, de mon reseau, de toute la connection de mes sens qui doit maintenant se faire sans lui et qui ne sait pas comment ça marche. J'avais pourtant une vie avant lui. Et ça marchait très bien. C'est à n'y rien comprendre.

Si on m'avait dit que l'amour detruisait autant, j'aurais peut être reflechit un peu plus avant de m'y jetter comme ça. Mais comme on l'a déjà dit. C'est chacun sa merde et pour tout l'monde pareil. Qui n'aurait pas envie de s'y jetter pleinement. Une fois que l'être brille devant nos yeux naifs, ça brouille les pistes et on perd pied. Ouais, c'est pour tout l'monde pareil..

Du haut de ma Tour d'Ivoire, je regarde le vide devant moi, alors qu'au fond, si je regardais à droite ou à gauche, je verrais des milliers de gens prêts à sauter pour le même Amour perdu, trop occupés à regarder leur petit malheur, pour voir qu'ils ne sont pas seuls. Parce que dans la douleur, on se sent toujours seul. Même quand on nous tiens la main. Les gens qui souffrent plus que nous. Les gens qui s'en sont sortis. Ceux qui veulent nous aider. Aucun d'entre eux n'enleverra le poid de l'Absence. L'Absence qui semble tenir à nous comme on voudrait que l'être cher le fasse.

L'absence de l'être qui continue de vivre, quand on ne fait qu'errer comme un vieux chien sans maître. C'est le pire des parasites qui ne m'a jamais collé le coeur.

J'voudrais oublier. Dormir jusqu'à ce que sa peau ne fasse plus partie de mon odeur. Jusqu'à ce que son corps ne m'evoque plus qu'une ombre parmis celles des autres. Pour avancer.

Très certainement que je ne fais pas de mon mieux.

Je n'ai aucune excuse. Et je ne m'en cherche plus. Cette douleur là après tout, c'est tout ce qu'il me reste de lui. Alors laissez moi l'aimer.

Ca s'appelle l'auto-destruction. Ca s'appelle l'être humain.

_"Allo la police, on a tué mon ego."

Ecrit par ryne, le Mardi 10 Mars 2009, 01:01 dans la rubrique "Actualités".

Repondre a cet article

Commentaires

justaimer

01-06-09 à 23:51

Beaux mots (ou maux). Tu as raison et tu le sais, tu n'es pas seul et d'autres te tendent la main, et d'autres s'en sont sortis..

Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime bien cette phrase.. "Cette douleur là après tout, c'est tout ce qu'il me reste de lui. Alors laissez moi l'aimer"..

C'est tellement dur de perdre l'amour, de perdre quelqu'un qui a enflammé le coeur, qui en a rempli le réservoir d'amour, par sa tendresse, la communion.. et qui le laisse se vider, goutte à goutte, sans de retourner..

Je te souhaite bien du courage, et de marcher, pas après pas. Pas après pas, ton réservoir, si tu l'ouvres à la lumière et aux autres, se reremplira, petit à petit. Il y aura toujours cette douleur de l'Absence, qui rend difficile le chemin et la vie, comme un poid qu'on n'a pas envie de porter. Mais cette absence se comblera de présence, d'une main tendue, d'un sourire, d'un partage. Et même si ce n'est pas le sien, tu en goutera le bonheur, de la beauté de la vie dans ces petites choses. Et ton réservoir se remplira d'amour.

Et puis, un jour, tu n'auras plus peur de revivre. Et il restera comme un soleil passé, une présence qui a été et qui continue à bruler, quelque part en toi. Mais sans douleur. Et sans ce feu qui te portait. Non, une présence paisible qui ne te hantera plus et ne t'empechera plus de vivre. Et tu auras ce souffle qui te portera, loin, par delà l'horizon. Cours, vole, envoles toi.. Ne retiens pas ce qui n'est plus là..

Courage!


Discussions actives