A mes risques et périles
J'ai envie d'ecrire sur toi. Comme avant. Des litres et des litres de mots deversés sur un torrent de n'importe quoi qui ne va jamais nul part. Parce que c'est toujours plus ou moins le même bordel, mon bordel certe, mais j'crois que même moi ça a finis par me lasser, et ma creativité avec. Je lis les mots de Dine. Ces mots surealistes qu'on croit qu'ils ne peuvent même pas exister dans cet ordre là, parce que ce que ça dit c'est juste la beauté imprimée devant les yeux de celui qui sait faire des images avec les mots. Et moi je sais. Malheureusement, je sais. Et ça me renvoie l'imperfection totale de nos moments à nous. Même quand tout ton corps est accroché au mien, et que tu m'embrasses le visage comme si tu m'aimais. Oui, comme si. Et des que tu t'en vas, l'illusion se bart en même temps que toi. Comme si le courant d'air de la porte qui claque derrière toi ballayait tous les sourires qu'il pouvait me rester. Mais quand tu es là, ça semble rel. Ca semble vrai, et valoir la peine. Ca me rend heureuse de ta savor dans la même pièce que moi. Et puis tu t'en vas et je remet les choses dans l'ordre. J'me demande comment t'oses dire que tu m'aimes encore, toi qui sait ce que c'est que d'aimer quelqu'un. Comment t'oses me dire que c'est pas vrai que tu ne m'aimes plus, alors que tu peux dormir sans moi sans que ça te file des cauchemards. Que tu peux me faire pleurer sans que ça perturbe ton ronflement grotesque qui m'insulte l'oreille de toute l'indifference qu'il represente. J'pense que t'as besoin de moi, surtout. Besoin de tout mon amour collant. De mon regard d'amoureuse transi qui te regarde comme si t'étais Jonnhy Depp mais en beaucoup plus beau. Dans mes yeux t'es mieux que l'autre con qui brille au soleil. Avec tous les pouvoirs de superman et davi cooperfield reunit. Et ça te fait du bien. Je sais que je reste là. J'y resterais toujours. Attendre l'autre Jerôme. Celui qui m'a tout dit, avec la plus belle sincerité du monde. Tout dit. Ces mots qu'on ose même pas entendre, parce que malgré tous les films que j'avais pu me faire, même dans mon imagination la plus tordue j'tavais jamais entendu dire des trucs pareil. C'était tout ce que j'avais jamais voulu entendre et plus encore. C'était toi, devenu exactement celui que je voyais en toi. Toute la beauté que je continue d'esperer quand j'te regarde avec mes pauvres yeux de biches egarés. Ce même regard qui te fait te sentir beau, c'est celui d'une pauvre conne qui attend celui qu'elle a enfin rencontré un matin de juin. Plein de soleil et d'alcool. Et pour toute la beauté de cet homme qui est sorti de ta bouche et de tes yeux, j'attendrais toute une vie sil le faut. Parce que personne ne sera jamais plus parfait lui. Il m'a offert un moment de pure bonheur. Ce "il" que tu portes à l'interieur de toi. J'attendrais qu'il me revienne. Des fois jcrois encore l'appercevoir. Quand je lis dans tes yeux que t'es dans ta phase "j'ai 7 ans". Ces bribes de moments fous où j'vois ce gamin que t'as été qui vient encore foutre sa douceur autour de moi. Ya des fois aussi, quand tu me regardes, j'sais ce que tu penses. J'sais que tu te dis que tu te debarasseras jamais de moi. Que je ferrais toujours partie de ta tête. Et que dans un sens, ça te rassure enormement. Tu sais que contrairement à tous les autres, moi jte quitterais jamais. Mais jsais aussi que ta soif de nouveauté c'est jamais arrêté aux choses materielles. Et que tu trouveras surement bientot un charme fou à une pauvre fille qui sera toute resplendissante de sa nouveauté rien qu'a elle. De toute l'etendu des possibilités qu'offre son statut d'inconnu, et que tu vas y croire, et que tu vas dechirer mon coeur, et que tu vas revenir, apres m'avoir bien torturé, parce que tu m'as dans la peau, et que tu ne veux pas l'admettre. Tu ne peux pas m'oublier. Alors pourquoi tu essayes? J'voudrais qu'on en fasse une force, de cet attachement là. Qu'on arrête de le voir comme une fatalité pesante, mais plutôt comme une chance. Parce que si tu regardes bien, s'en est une. T'en connais beaucoup toi des gens qui ont besoin de se faire mal aux mains à force de les serrer trop fort, sous pretexte qu'on a peur que l'autre s'en aille? On ne fais plus l'amour maintenant. Je fais comme si ça me derangeait parce que ton corps me démange, bien evidemment. Mais j'suis surtout extrêmement fière de toi. Que t'arrives à te tenir à c'que t'as dit. A assumer ton choix. J'pourrais t'en vouloir de me pendre dans tes bras et te traiter d'allumeuse. Mais j'veux pas. J'vois que le grand pas en avant que t'as fait. J'vois seulement que malgré ça, tu continus de dormir avec moi et de prendre ma main pour que je m'endorme. J'vois enfin que tu ne te rattaches pas qu'à mon corps. Je suis tout le reste aussi. Et je m'excuse si je m'étais permise d'en douter. J'vois tout ton corps qui se transforme sans mes caresses, et ce non que tu t'imposes. J'vois dans tes yeux que tu crèves d'envie de céder, mais que c'que tu veux encore plus c'est être plus fort que toi. J'te dis que tu fais des manières, avec un grand sourire. Juste pour te tester. En vrai je suis fière. Extrêmement fière. Tu es en train de changer. Et c'est tout c'que j'pouvais te souhaiter. Quant à ce que je me souhaite à moi? J'me souhaite d'avoir raison de croire en toi. J'me souhaite de te faire ouvrir les yeux sur l'évidence. Celle que t'as su voir en juin. Celle qui est devenu réel ce jour là. Et depuis je sais de source sur que malgré tous les coups dans l'abdomen, j'continuerais. A mes risques et périles.
Ecrit par ryne, le Lundi 16 Novembre 2009, 12:48 dans la rubrique "Actualités".
Commentaires
MangakaDine
16-11-09 à 14:14
Tu t'en sortiras jamais, n'est ce pas?
C'est peut-être pas une chose grave ou mauvaise, finalement.
J'adore toujours autant tes mots et il y a la majorité des phrases que je pourrais souligner, réécrire et les scotcher en poster dans ma chambre, tant je les vis et je les aime. Tu es une chouette et belle personne, soit en persuadée, c'est comme ça que t'arriveras à en persuader les autres également.
J'suis contente de ce que je peux lire de toi. D'une part parce que ça me touche, d'autre part parce que j'y vois une amélioration et des détails positifs. Des mots qui tendent vers le sourire.
Puis c'est cool que tu passes chez moi me lire de temps en temps.
J't'embrasse très fort Moonette, tu le sais.
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Re:
ryne
22-11-09 à 00:02
Jamais non. Et pourtant les murs que je tabasse me hurle d'arrêter!
Pour l'auto persuasion ça me parait un peu impossible en ce moment. Je suis pas sur d'avoir un bon fond. Mais si au moins ma tendre petite personne arrive encore à te toucher au moins toi... Je ne finirais pas cette phrase.
Merci ma Fillote, d'être toujours là. Ici et puis surtout ailleurs ;)
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Re:
MangakaDine
22-11-09 à 11:33
Wow y'a des efforts de faits sur ce Joueb!
Repondre aux commentaires tout ça....non vraiment, tu peux t'applaudir!
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