Parce que
"Parce que tu es à moi et que je suis à toi." C'est toi et moi dans le noir de ma chambre et les murs qui se souviendront toujours de cette phrase que j'ai eu le culot de balancer dans tes yeux avec la peur terrible que tu ne me repondes pas. Et il y a ton "je sais" qui me resonne dans la tête. Cette toute petite approbation, dis sur le ton de la tristesse, parce qu'on sait que tout ça n'est pas un rêve mais qu'on s'en réveillera quand même. Je ne sais même pas si ça me fait du mal ou si ça me fait du bien. Mais je sais que cette phrase est aussi vraie que un et un font deux. On serra toujours irrémédiablement lié. Même quand on ne sera plus que les vieux débris de nous même et que nos miroirs ne nous reconnaitront plus. Tu auras été à moi et jaurais été à toi. Au moins cette nuit là et surtout pour nous deux. Nos corps se font l'amour et nos esprits la guerre. Mais peu importe. Bien sur je prefererais être heureuse, mais dans un sens peut etre que tout est à sa place. Depuis que je suis toute petite j'appelle en hurlant la passion pour qu'elle me brise par tous les pores. Alors voilà, elle est là, et elle me dechire tous les organes, mais je respire encore, parce que j'en veux toujours plus. De tes bras, de tes mots, de ton regard de gamin attendrit qui ne veut pas me lâcher. Parce que tu ne veux pas me faire mal mais que tu es né pour ça. Parce que posséder quelqu'un ne peut être que malsain et douloureux, oui, tout est sûrement bien à sa place. Je pense que je serai heureuse un jour, quand tout ça sera finis. Et sûrement que dans le fond de mes tripes, il me manquera toujours ton corps à toi pour combler tous mes vides. Mais j'ferrais sans et j'avancerai quand même. Je le sais bien. Il n'y aura pas de fin heureuse à nos deux coeurs. Mais je me suis faite à l'idée que toutes les histoires ne sont pas faite pour durer. Je choisis l'intensité à la perfection. Quitte à tout perdre. Parce que j'y crois vraiment, je suis née pour t'aimer, et j'le ferrais jusqu'au bout. Jusqu'a ce que tu comprennes que je ne serais jamais partie, si seulement tu avais eu les couilles. Mais tu ne les auras pas, malgré tout l'amour que l'on se porte, parce que je sais très bien que cette connerie tu as besoin de la faire pour realiser ce que c'est que de perdre le vrai bonheur. Et que tu es le mal de l'absence jusqu'à ce que tu apprennes ta leçon. Et finir par te battre pour le prochain. Alors j'veux bien me sacrifier. Et peut être même que j'arriverais à m'en remettre.
Ecrit par ryne, le Lundi 31 Août 2009, 21:11 dans la rubrique "Actualités".
Commentaires
passionnee-par-les-reves
01-09-09 à 00:02
Ce texte est juste sublime. Quand tu parles de la Passion, je sens une justesse assez dingue.
Je suis intriguée par la connerie qu'il s'apprête à faire.
En tous les cas, vraiment c'est. Sans mot.
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Songe
07-09-09 à 00:55
L'amour est un tatouage d'âme, il s'imprègne dans chaque recoin de celle-ci et habite chaque pore de la peau. Quoi qu'il se passe après, il reste toujours ce tatouage au souvenir vivace parce qu'il est encré de chaque moment partagé et de trop d'intimité pour s'estomper.
J'aime lire ta détermination, elle me fait sourire : si je croyais aux destinées je dirais que suis la tienne ...
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