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--> ou comment encore parler de la même chose

Peut être que c’est possible tu sais. D’être heureuse sans toi. D’aimer quelqu’un d’autre. De trouver que tout son corps m’attire. Que son cerveau est fascinant. Vouloir être dans sa vie. Et ailleurs. Le disséquer. Vouloir son bonheur. Aimer son odeur. Etre touché rien que par son souffle dans mon cou quand il dort et pas moi. Me retrouver à tomber amoureuse de tous ses détails. M’attendrir de ses défauts. Continuer la liste de la niaiserie jusqu’à ce que je sois sûre de vouloir être là, avec lui. Aimer aussi fort que je t’aime toi. Et peut être enfin connaître la réciprocité.

Celle que tu n’a pas su me donner à défaut de connaître l’empathie. Alors bien sur tu m’as aimé, mais de la façon la plus tordu qu’il soit. La plus inacceptable. Tu m’as aimé en même temps que l’autre. Tu as coupé ton amour en deux, et c’est très dur à avaler. Ca a aussi été très dure à enduré autant que je m’en souvienne. Je sais que ton amour ne ferrait rêver personne qui ne l’ai pas à l’intérieur de lui. C’est une image plutôt dégueulasse et empreinte d’un égoïsme qui ne rime en rien avec le champ lexical du bonheur.

Mais bon, c’est celui que tu m’as donné. C’est celui dont je me suis forcée à me satisfaire. Parce que je ne sais pas. Peut être que j’estimais ne rien mériter de mieux. Peut être que j’étais complètement droguée. Ou parce que mon imagination débordante ne me suffisait pas à imaginer la vie sans tes bras.  Peut être tout simplement que j’aimais pour la première fois et que sans exemple concret, au niveau des sens et du reste, j’ai pris tout ça pour quelque chose de bien. Juste parce que c’était fort.

Parce que putain, ce que moi je portais à l’intérieur de moi pour toi, c’était fort. C’était lourd. C’était partout. Tellement partout que quand ta présence me surprenait, que je te voyais sans m’y être préparait, mes organes faisait un bon à l’extérieur de mon corps, poussé dehors de moi par la vague d’émotions que tu venais d’y mettre. Ca me faisait comme Moïs et la mer rouge à chaque fois. Un petit miracle de l’esprit sur les sens. Et c’était toi qui fabriquait tout ça.

C’était sensé m’élever tu sais, ce sentiment d’amour que moi je portais. C’était sensé me faire pousser des ailes comme ils disent. Mai tu sais quoi, quand on coupe l’amour en deux comme tu l’a fait, quand on donne la moitié d’un tout a quelqu’un qui nous donne quelque chose d’entier, on bousille la balance et on crée un vide effrayant chez l’autre. Et parce que c’est effrayant, j’ai paniqué et le vide je l’ai remplit avec tous les nouveaux défauts que j’ai bien pu trouver pour supporter l’insoutenable présence de l’autre.  J’ai pris toutes ces mauvaises choses, en me disant qu’il fallait combattre le mal par le mal, et que peut être ces défauts arriveraient à bout du vide. Qu’ils le rongeraient jusqu’à la moelle et que tout irait mieux. Mais je suis juste devenue moche. A moitié vide, avec tous ces défauts.

Et tu sais quoi, nous, ça n’était pas bien. C’était tout le contraire. Tu m’as fait du mal. Et quand tu me donnais l’illusion de me faire du bien, toujours au dessus de ma tête et surtout de la tienne, je sentais la présence de l’autre. Celle que peut être, tu désirais moins, mais de qui tu te sentais plus... Plus quoi j’en sais rien. Proche, connecté. J’en ai aucune idée. Je sais juste que tu avais autant besoin d’elle que de moi dans ta vie. Tu n’aurais pas su faire un choix. Tout comme à l’époque tu ne savais pas en faire un entre Nala et moi. Mais tu sais quoi, ça, c’est ton cercle vicieux. C’est ton schéma répétitif de la relation amoureuse. Pas le mien. Je ne suis pas condamnée à aimer des hommes qui ne savent pas aimer comme j’aime. Qui ne savent pas se satisfaire de moi seulement. Qui ne savent pas voir plus loin que mon corps et ma tendresse. Je ne suis pas condamnée à t’aimer toi.

Je ne t’en veux pas tu sais. Tu n’as jamais voulu me faire tout ce mal. Je sais que c’était un peu malgré toi. Enfin je dirais juste, plus fort que toi. Parce que tu n’es pas vraiment équipé pour la vie, il faut être honnête. Tu es faible. Et un peu, tu m’as rendu comme toi, sans le vouloir. J’aurais du essayer plus fort, peut être, de te donner ma force. Mais il faut croire que la faiblesse, dans son essence rien qu’à elle, peut soulever des montagnes. Elle a soulevé l’amazone que je portais en moi. Comme un conquistador. La faiblesse à planter son drapeau. Et elle l’a foutu dehors. Et non, se n’est pas prétentieux. J’étais une amazone. C’est plus très évident aujourd’hui, c’est sur. L’essentiel c’est que je me souvienne très bien d’elle. Qu’elle peut surement revenir.

Ce que je veux dire c’est que tout ça, c’est pas de ta faute. Au milieu de mes mots assassins, ce n’est pas toi que j’accuse. Tu as fait ce que tu as pu pour gérer notre histoire du haut de la personne que tu étais à ce moment là. Peut être que tu aurais pu mieux faire. Peut être que moi aussi. Mais je pense qu’on a fait de notre mieux, dans un sens. Même si le « mieux » c’était franchement pas ce qu’on a fait de plus réussit.  Mais nous sommes un échec très poétique si tu veux mon avis. Je continus de ne vouloir que ton bien. Je porterais toujours une tendresse complètement irraisonnable pour ta personne. Mais je ne veux plus t’aimer comme ça. On vaut tous les deux bien mieux que ça.

Ecrit par ryne, le Mardi 20 Juillet 2010, 14:01 dans la rubrique "Actualités".

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